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La protection du mérou : toujours d'actualité

La parole à ...

« Le moratoire qui interdit la chasse sous-marine et la pêche au hameçon du mérou court jusqu'en 2023 » rappelle Patrice Francour, professeur d'écologie à l'Université de Nice.

Depuis la mise en place de ce moratoire les populations se sont reconstituées mais la situation demeure fragile. Il reste désormais 5 ans au professeur Francour pour enrichir son argumentaire d'un volet économique afin de faire perdurer le moratoire.

Patrice Francour avance l'argument qu'un « mérou vivant vaut plus qu'un mérou mort ». Mais aucune donnée n'est encore disponible pour le démontrer. L'idée est de « montrer l'enjeu de sa protection ».

 

« Donner un prix à la nature pour la protéger »

Des économistes planchent sur la question ainsi que Zaineb Bounouas, étudiante en management et économie des territoires a qui a été confiée une mission inédite : donner un prix au mérou vivant.

Entourée de Jean-Charles Briquet Laugier, elle a pu mettre en place une enquête pour récolter des informations sur le mérou et plus principalement l'activité de plongée.

« On a imaginé des scénari : si la présence s’améliore ou au contraire si elle se dégrade. On demande aux plongeurs combien de kilomètres ils sont prêts à parcourir pour voir des mérous ».

Ains  il sera possible d'évaluer la perte de sa ressource pour une région.

Le questionnaire est consultable vers le lien suivant >>