
Il se pose un problème d'insularité (comme pour Port-Cros) et il a une analogie avec la flore du Maroc; mais, curieusement un certain nombre d'espèces, réputées montagnardes, y ont été trouvées aussi.
Par contre, Parmelia subincana et Porina oxneri doivent être supprimés du catalogue des lichens de Port-Cros. Mise en évidence de l'existence dans l'île d'un contingent d'espèces se rencontrant ordinairement non dans les forêts à Quercus ilex, mais dans les forêts à Quercus caducifoliés.
Huit espèces y sont signalées pour la première fois: Fibroporia gossypina, Hapalopilus nidulans, Leptoporus mollis, Oligoporus guttulatus, Oligoporus subcaesius, Oxyporus latemarginatus, Pycnoporellus fulgens, Skeletocutis carneogrisea. Le catalogue réalisé par Donadini J. C. est critiqué.
Après une synthèse des données chorologiques, biologiques et autécologiques concernant quatre taxons protégés et de grand intérêt phytogéographique (trois endémiques) présents dan les îles d'Hyères, une étude synécologique utilisant les analyses multivariées est abordée.
Sur le plan floristique, 173 taxons ont été dénombrés à Bagaud (45 ha), 31 sur l'îlot du Rascas (0.5 ha) et 19 à La Gabinière (3 ha). La plupart des végétaux remarquables sur le plan biogéographique se localisent sur Bagaud.
Plusieurs aspects de la biologie et de l'écologie du gaillet nain (Galium minutulum Jordan), rare thérophyte sténo-méditerranéen occidental ont été considérés chez les populations des îles d'Hyères (Var), situées en limite nord-orientale de l'aire de répartition.
33 taxons nouveaux ont été inventoriés sur l'île de Port-Cros, 14 sur Porquerolles et 16 sur Le Levant. La plupart des espèces sont des ubiquistes ou des xénophytes, mais des stations nouvelles d’espèces intéressantes sur le plan biogéographique et/ou rares (ex.: Cistus crispus, Crepis...