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Saint-John Perse

Saint-John Perse découvrit tardivement les îles d'Hyères mais ne les quitta plus jusqu'à sa mort.

Saint-John Perse, de son vrai nom Marie-René Auguste Alexis Leger, est un écrivain, poète et diplomate français né à Pointe-à-Pitre le 31 mai 1887.

Proche d’écrivains célèbres tels que Paul Claudel, André Gide et Jacques Rivière qui le poussèrent d’ailleurs à publier ses premiers poèmes "Images à Crusoé" et "Éloge" dans la Nouvelle Revue française respectivement en 1909 et 1910, Saint-John est réputé pour être un poète élégant et parfois difficile d’accès.

Une poésie reconnue par ses pairs

Séduit par son style d’écriture, André  Breton verra en lui en 1924, un « Surréaliste à distance ».

En 1960, il publie "Chroniques" et reçoit le Prix Nobel de littérature. Fidèle à ses amis et à la Nouvelle Revue française qui lui accorda sa confiance en éditant ses premiers poèmes, Perse y publie à nouveau, successivement "Chanté par celle qui fut là" en 1969, "Chant pour un équinoxe" en 1971, "Nocturne" en 1973 et "Sécheresse" en 1974.

Séjour à Port Cros

Il faut par ailleurs noter que Saint-John Perse fait partie, à l’instar d’André Gide, de Jean Paulhan, ou encore d’André Malraux, des écrivains qui ont fréquenté pendant la période de l’entre-deux-guerres l’île de Port-Cros. Il était un ami personnel de Marceline Henry qui lui rendait souvent visite dans sa villa de la©

Il mourut en septembre 1975 sur la presqu’île de Giens où il fut enterré. Sa mémoire reste attachée à l'histoire de ces lieux.