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Tortue d'Hermann

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Tortue d'Hermann © Equipe du Cap Lardier
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Tortue d'Hermann © N. Crouzet
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Accouplement de tortues d'Hermann © J.M. Mille
La tortue d'Hermann ne subsiste que dans le Var, dans le Massif et la plaine des Maures et dans quelques secteurs de Corse.

La tortue d’Hermann (Testudo hermanni) est reconnaissable à sa carapace bombée et ovale de couleur jaune-verdâtre à jaune-orangé. La carapace ne devient rigide que lorsque la tortue atteints sa cinquième ou sixième année. Comme tous les reptiles, elle est très dépendante de la température. Elle affectionne des températures avoisinant les 25°C. En hiver, elle supporte des températures assez basses en hibernant. De mi-novembre, à mi-mars, elle s’enterre dans la litière à 1 ou 2 cm de la surface du sol. Elle affectionne particulièrement le maquis et les broussailles, où elle trouve à la fois des zones abritées contre les fortes températures et les prédateurs, des zones ouvertes pour y déposer ses œufs, et enfin, des zones herbacées pour se nourrir. Essentiellement herbivore, la tortue d’Hermann peut occasionnellement manger de petits invertébrés comme des escargots, des limaces, ou des vers de terre. Elle avale aussi de petits cailloux pour faciliter le broyage des végétaux ingurgités. La maturité sexuelle est tardive : 10-11 ans pour les mâles et 12-13 ans pour les femelles. Les accouplements ont lieu au printemps. De début mai à juillet, la femelle choisit un lieu dégagé et ensoleillé pour pondre ses œufs. La durée d’incubation, très liée à la température du sol, est d’environ 90 jours. C’est donc à la fin de septembre que les œufs éclosent. Les œufs et les nouveaux nés sont la proie des fouines et des sangliers.

 Espèce protégée par A.M. du 22/07/93.